« La LUCHA interpelle le président Tshisekedi sur la relance de la Société minière de Bakwanga »

La Lutte pour le Changement (LUCHA), un mouvement citoyen congolais, interpelle le président Tshisekedi sur la question de la relance de la Société minière de Bakwanga (MIBA), pourtant promise par le Président lors de sa campagne électorale de décembre 2018. Dans un communiqué publié ce lundi 22 mai, le groupe de pression fait part de son inquiétude quant à l’inertie observée de la part du chef de l’État congolais sur ce dossier. « Nos incessants appels au redressement de la situation ainsi qu’à la prise en compte des préalables pour une relance réussie sont restés lettre morte. Ces quatre dernières années, le président a continué à promettre sans concrétiser sa promesse », mentionne le communiqué.

La situation au sein de la compagnie minière est critique, et près de 2 000 travailleurs de la MIBA et leurs dépendants attendent que la promesse soit tenue. La LUCHA affirme que les promesses ont également été portées par le Premier ministre Sama Lukonde lors de sa dernière visite au Kasaï oriental, mais en vain.

Par ailleurs, la situation de la Société Anhui Congo d’Investissements Miniers (SACIM) préoccupe également la LUCHA. Elle demande que l’annulation du Contrat d’amodiation de la boucle de Dibindi au Polygone, conclu entre les dirigeants de la MIBA et une firme chinoise sans background identifiable dans le secteur minier, soit actée. La LUCHA souhaite également que tous les contrats d’amodiation soient annulés et qu’un audit soit effectué pour évaluer leur gestion.

La LUCHA appelle à l’implication personnelle du Chef de l’État pour que le cas de crise au sein de la SACIM soit résolu, et que la mesure préjudiciable prise par la ministre des Mines imposant le monopole des ventes à la société SACIM soit levée dans le but de sauver plus de 1000 emplois actuellement menacés.