Le climat politique en République Démocratique du Congo est toujours aussi tendu. Les revendications de l’opposition sont de plus en plus fortes, face aux actes jugés illégaux perpétrés par le gouvernement. Le président Félix Tshisekedi est mis en cause par le député national Gratien Iracan, qui demande la révocation immédiate du ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, ainsi que celle du gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. En effet, ces derniers seraient à l’origine de l’attentat qui a visé Moïse Katumbi lors de la marche de l’opposition qui s’est tenue le samedi 20 mai à Kinshasa.
Selon le député, le ministre et le gouverneur ont commis une faute grave ayant porté atteinte à la vie de la population. Gratien Iracan exige aussi l’arrestation immédiate du commissaire provincial de la police et ses commandants d’opérations pour les violences subies par les civils lors de la manifestation, ainsi que la répartition et la réhabilitation des victimes dans leurs droits.
Il est à noter que ces manifestations politiques autorisées par le gouverneur de la ville de Kinshasa ne sont pas sans poser des problèmes de sécurité. Il y a eu des affrontements qui ont entrainé des morts et des blessés, ce qui provoque l’indignation de la population.
Ainsi, le gouvernement doit prendre rapidement des mesures décisives pour garantir la sécurité de la population et respecter le droit de manifester pacifiquement. Les actes de violence contre les civils doivent être condamnés et les responsabilités doivent être établies pour que ces événements ne se répètent plus. La situation est inquiétante et demande une action immédiate des autorités pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays. Face à cette nouvelle montée de tension, il est urgent que les différents acteurs politiques trouvent une solution pacifique pour sortir de l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays.