Sécurité précaire dans la province du Nord-Kivu : la RDC appelle à un redoublement d’efforts pour garantir la sécurité de tous
Malgré les efforts déployés ces dernières semaines pour améliorer la situation de sécurité dans le Nord-Kivu, la province demeure toujours préoccupante. Le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, a en effet révélé que les éléments de la coalition M23/RDF envisageraient de reprendre les hostilités.
Selon le compte rendu de la dernière réunion du Conseil des ministres, ce vendredi 19 mai, le VPM a exprimé ses inquiétudes quant au renforcement des dispositifs M23/RDF dans les territoires de Masisi et Rutshuru. Il considère également que la reprise des hostilités avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) est imminente.
Malgré la récupération de certains des bastions de la rébellion par la force régionale EACRF, créée en 2022 pour arrêter l’avancée du groupe armé M23, la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC demeure très fragile. La cohabitation entre les rebelles et la force régionale ne satisfait pas les autorités congolaises, qui dénoncent également l’interprétation du mandat des officiels des pays contributeurs en troupes.
Face à cette situation, Kinshasa se tourne vers la SADC, en quête d’aide et de nouveaux moyens de garantir la sécurité de tous. En attendant des actions concrètes, la RDC appelle à un redoublement d’efforts de toutes les parties pour ramener la paix et la stabilité dans la région, en se basant sur les accords signés en Angola et au Kenya.