La répression de la marche de l’opposition, prévue à Kinshasa le samedi 20 mai, a été marquée par de violentes agressions policières. Au lendemain de ces événements, le prix Nobel de la paix, Dr Denis Mukwege, a vivement dénoncé ces violences. Pour le médecin, cette situation risque de porter atteinte à la liberté des citoyens congolais, constamment privés de leurs libertés fondamentales.
« Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale », a-t-il déclaré.
Le Dr Denis Mukwege a également appelé les autorités à sanctionner les auteurs de ces actes injustes contre les citoyens et à garantir la liberté de réunion pacifique pour les Congolais.
Face à l’interdiction de marcher, les leaders de l’opposition ont annoncé de nouvelles manifestations pour la semaine prochaine. Les Congolais sont en effet de plus en plus inquiets face au climat politique du pays, qui semble de plus en plus fragile.
La répression violente de l’opposition a également provoqué une indignation internationale, qui demande désormais aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité des citoyens et mettre un terme à ces actes de violence injustifiés. La mobilisation de la communauté internationale est plus que jamais nécessaire pour soutenir la population congolaise en cette période difficile.