En date de samedi 20 mai 2023, les partisans du parti d’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont organisé une marche de soutien aux institutions de la République, conduite par le vice-président national de la ligue des jeunes Amisi Makutano. Cette manifestation a été d’un succès total sans incident majeur rapporté. Dans la nuit, le Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya a publié un tweet pour se féliciter de cet événement qui témoigne, pour lui, de la première force politique mobilisatrice en République Démocratique du Congo (RDC) contrairement à ce que pourrait prétendre l’opposition politique.
Cependant, la même journée, l’opposition, constituée notamment de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo a aussi appelé à une marche à Kinshasa. Cette action avait pour but de dénoncer la vie chère, l’insécurité et l’hermétisme des préparatifs pour les élections de décembre prochain. La réunion entre les opposants a été réprimée par des forces de police qui n’ont pas toléré un changement d’itinéraire prévu pour la marche, le tout sous l’œil des autorités urbaines.
Cette répression de la marche de l’opposition a suscité une vague d’indignation. Le célèbre prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a dénoncé des actes dictatorial de la part du gouvernement. Cette critique tend à renforcer cette idée de la fragilité de la situation politique en République Démocratique du Congo. L’opposition, quant à elle, ne compte pas en rester là et promet une nouvelle marche.
En marge de ces événements, la République Démocratique du Congo a annoncé une collaboration avec Africa Congo Internet Exchange pour connecter des communautés locales au réseau mondial. En termes de calamité naturelle, une pluie diluvienne survenue à Luebo a causé des dégâts matériels et blessé plusieurs personnes.
Cette actualité de la RDC démontre une fois de plus qu’elle est dans une période politique complexe. Les autorités doivent encore travailler à améliorer le fonctionnement des institutions pour éviter des manifestations violentes. Les citoyens, quant à eux, doivent continuer d’exiger un changement durable pour améliorer les conditions de vie.