La zone de Lubero, dans le Nord-Kivu, a encore une fois été le théâtre d’affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des miliciens Maï-Maï dans la nuit du 19 au 20 mai 2023. Deux combattants Maï-Maï ont été tués et deux armes de type AK-47 récupérées par les FARDC, selon le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 grand nord. Un soldat a été gravement blessé lors de l’attaque.
Les habitants de la zone ont été invités à garder leur calme, les FARDC étant en mesure de contrôler la situation, a ajouté le porte-parole de l’armée. Cette mission entre dans le cadre des efforts de l’armée congolaise pour lutter contre les groupes armés qui échappent au contrôle des autorités centrales.
Cependant, la situation en RDC reste tendue, en particulier dans la capitale, Kinshasa. En effet, une marche de l’opposition y a été réprimée violemment par les forces de sécurité. Des défenseurs des droits humains ont appelé à l’action pour dénoncer cette violation de la liberté de manifestation pacifique. Ces violences ont fait de nombreux blessés, notamment une journaliste qui a été grièvement blessée. Le prix Nobel de la paix a également condamné cette répression, tout comme l’Association des femmes journalistes de la RDC.
Pourtant, le pays fait des efforts pour améliorer la connectivité au niveau de l’internet en Afrique centrale, avec le lancement du plus grand point d’échange internet du pays. Ces projets pourraient booster l’économie et renforcer la connectivité avec le monde entier. Il est donc important de continuer à suivre l’évolution de la situation dans ce pays en proie à une instabilité chronique.
Enfin, le député national Edouard Mwangachuchu est poursuivi pour « trahison » et « détention d’armes ». La Haute cour militaire met en doute sa nationalité et son pays de résidence. Cette affaire s’ajoute à la liste des tensions politiques qui règnent en RDC, où plusieurs marches et manifestations sont régulièrement organisées pour dénoncer les dysfonctionnements du gouvernement. Malheureusement, ces rassemblements sont souvent l’occasion de violences policières et d’arrestations arbitraires.