En République Démocratique du Congo, une marche de l’opposition organisée le 20 mai dernier a été réprimée par les forces de l’ordre, causant plusieurs blessés et interpellations selon les sources locales. Cette manifestation avait pour but de protester contre la fraude électorale, l’insécurité grandissante et la vie chère dans le pays, et a été appelée par plusieurs leaders tels que Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Augustin Matata.
Le député national Gratien de Saint-Nicolas Iracan, dans un communiqué, a condamné les graves violations des droits humains perpétrées sur la population civile par les forces de l’ordre et de sécurité, soutenues malheureusement par des miliciens armés des machettes, bâtons et barres de fer. Cependant, il reste sceptique quant aux mesures prises par le gouvernement pour sanctionner les personnes responsables de ces violences.
Le ministre des Droits humains, dans un autre communiqué, condamne également ces actes de brutalité et de violation des droits humains. Il affirme que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, est garant du respect des droits de l’homme, et ne tolère aucunement la violation de ceux-ci quelle qu’en soit la motivation.
Malgré la répression sanglante de cette marche, l’opposition reste déterminée à poursuivre son combat pour obtenir des élections plus inclusives et transparentes. Une action a récemment été annoncée : un sit-in devant le siège de la CENI, prévu pour le jeudi 25 mai.
En République Démocratique du Congo, l’opposition continue de défendre la démocratie et les droits humains, malgré les difficultés rencontrées sur le chemin.