« Répression policière en RDC: l’opposition congolaise dénonce une atteinte à la liberté de manifestation pacifique »

Titre: RDC : la répression de la manifestation de l’opposition dénoncée

Le samedi 20 mai, une manifestation pacifique de l’opposition congolaise à Kinshasa a été réprimée par la police nationale congolaise. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les organisateurs de la marche, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Matata Ponyo, ont dénoncé la répression exercée contre les manifestants pacifiques.

Moïse Katumbi, l’un des leaders de l’opposition physique présent à la manifestation, a qualifié la répression de « folle » en évoquant les centaines d’innocents qui ont été victimes de cette répression. Il a déploré la présence musclée des éléments de la police qui ont fait usage de force contre les manifestants pacifiques. Katumbi s’engage à se battre pour eux comme pour tous les Congolais.

La manifestation avait pour but de protester contre la vie chère, l’insécurité grandissante dans le pays et un processus électoral chaotique. Les organisateurs avaient convoqué une manifestation pacifique pour dire non à ces maux qui affectent la population congolaise et particulièrement dans l’Est du pays, marquée par une énième agression rwandaise.

Cependant, lors d’une réunion d’harmonisation à l’Hôtel de ville, les opposants et le gouverneur Gentiny Ngobila ne se sont pas mis d’accord sur les itinéraires. La police a donc été instruite afin de prendre des dispositions pour disperser tout attroupement de plus de 10 personnes.

Cette répression a été dénoncée par plusieurs personnalités politiques ainsi que par la société civile qui a appelé à une action forte des autorités. Le gouvernement congolais exige des enquêtes sur cette répression.