« Manifestations politiques à Kinshasa : violences et arrestations »

Le week-end dernier, la ville de Kinshasa a été le théâtre de manifestations politiques organisées par des partis de l’opposition, de la jeunesse de l’UDPS et de l’ACP. La police nationale congolaise a déployé plusieurs centaines de policiers pour encadrer et sécuriser ces activités.

La marche de l’UDPS s’est déroulée sans heurts, tandis que celle de l’opposition a refusé de respecter l’itinéraire autorisé par la police, provoquant des incidents et des affrontements avec les forces de l’ordre. Plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés, incluant l’agression d’un journaliste et l’incendie d’un sous-commissariat.

Le bilan provisoire de ces manifestations politiques est lourd : 27 policiers blessés, 3 grièvement par des projectiles lancés par les manifestants de l’opposition, 6 machettes saisies et 20 individus arrêtés pour actes de vandalisme. La police a également confirmé l’arrestation de trois policiers responsables de brutalités sur les manifestants et un mineur.

Le gouvernement congolais a condamné les violences policières et appelé à des actions fortes des autorités pour y mettre un terme. Le président Tshisekedi a également manifesté sa préoccupation quant à l’ordre public et la sécurité, soulignant l’importance de garantir la paix et la stabilité en République démocratique du Congo.

Ces événements viennent rappeler la nécessité de renforcer les mesures de sécurité et l’application de l’ordre dans le pays. Ils soulignent également l’importance d’une participation pacifique de tous les acteurs politiques à la vie démocratique de la nation.