« Le Prix Nobel de la paix condamne la répression de la marche de l’opposition en RDC »

Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a vivement condamné la répression de la marche de l’opposition qui devait avoir lieu à Kinshasa le 20 mai dernier. Selon lui, les « violences policières » sont la preuve que l’État congolais risque de sombrer dans une « dérive dictatoriale ». Dans une déclaration publique, il s’est dit particulièrement choqué par « les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression » qui a régné pendant la manifestation.

La réaction de Denis Mukwege fait suite à l’interdiction par les autorités congolaises de la marche de l’opposition et à l’utilisation de la force pour empêcher son déroulement, faisant plusieurs blessés. Le leader de l’opposition et ses partisans ont été empêchés de rejoindre le point de ralliement pour commencer leur manifestation pacifique.

Le Prix Nobel de la paix a également appelé les autorités à garantir la liberté des citoyens à se réunir, s’exprimer et manifester pacifiquement, qui sont des libertés fondamentales dans une société démocratique. Il a également insisté sur la nécessité de poursuites judiciaires et de sanctions contre les éléments de la police nationale congolaise auteurs des « exactions ».

Cette situation est alarmante et suscite l’inquiétude de la communauté internationale et de la société civile congolaise. Les violations des droits de l’homme en RDC sont devenues monnaie courante et la violence continue de priver les citoyens de l’exercice de leurs droits les plus fondamentaux. Les appels à la justice et aux droits de l’homme ne doivent pas rester vains, mais être suivis de mesures concrètes pour mettre fin à la répression et à la violence en RDC.