La ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, a connu ces derniers jours une série d’arrestations de présumés bandits impliqués dans des cambriolages et des vols à main armée. La police a présenté vendredi 12 mai vingt-deux personnes, dont trois femmes, accusées d’être à l’origine de l’insécurité grandissante dans la ville. Certains ont été arrêtés en flagrant délit, notamment avec des objets volés. Selon Nasson Murara, le communicateur de la police de Beni, « nous avons aussi arrêté des bandits qui ont un dépôt des biens et qui ne savent pas comment expliquer leur source des revenus ».
C’est la deuxième bande de présumés bandits présentée par la police en l’espace d’une semaine. Les arrestations ont eu lieu dans un contexte de recrudescence de l’insécurité à Beni, caractérisée par une vague de cambriolages et de vols à main armée. Le maire de la ville, Nyonyi Masumbuko Bwanakawa, a évoqué en début de semaine le phénomène de « coupeurs de route », qui bloquent les voies d’accès principales pour dépouiller les passagers de leurs biens.
Dans une région déjà durement affectée par les violences, cette situation préoccupante risque de créer davantage d’inquiétudes pour la population. La République Démocratique du Congo tente actuellement de résoudre de nombreux autres défis, tels que la modernisation de ses ports, la protection de l’environnement et la prévention des catastrophes naturelles.
Le gouvernement vient d’annoncer un plan national pour prévenir les catastrophes naturelles, tandis que les autorités cherchent à mieux protéger les populations face aux effets du changement climatique. Parallèlement, un programme de rapatriement de 80 000 réfugiés congolais installés au Rwanda a débuté afin de réintégrer les populations dans leurs communautés d’origine.
Un état des lieux préoccupant persiste par ailleurs dans l’est du pays, où les violences continuent de causer des victimes et de déplacer des populations. Tout en répondant à ces défis, le gouvernement doit remédier à une crise politique qui est apparue cette semaine dans la province du Tanganyika où le vice-Premier ministre a interdit les plénières de l’Assemblée provinciale.
Il est temps que les autorités congolaises prennent les mesures nécessaires pour rétablir la sécurité et la stabilité qui sont essentielles pour le développement socio-économique du pays.