La marche reportée des quatre leaders politiques de l’opposition congolaise
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata, des leaders politiques de l’opposition congolaise, ont annoncé le report de leur marche prévue pour le samedi 13 mai en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Cette marche a été reportée au 20 mai après l’annonce du gouvernement provincial de Kinshasa qui a renvoyé la marche au 18 du même mois.
Les quatre dirigeants politiques se sont réunis à Faden House, l’hôtel appartenant à Martin Fayulu, pour dénoncer l’attitude du gouvernement urbain et pour écouter les demandes de leurs bases respectives. Ils ont ainsi reporté la marche pour éviter de tomber dans un piège qui leur serait tendu.
Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata, entourés d’autres oppositions et de la société civile, appellent la population à résister et à exercer une vigilance citoyenne pour faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un État de droit. Ils ont lancé une série d’actions pour faire aboutir leurs revendications, la première étant la marche du 20 mai à Kinshasa qui vise à dénoncer l’insécurité grandissante, la vie chère et la misère du peuple et le processus électoral chaotique.
Cette marche a suscité une grande attente chez les citoyens congolais qui ont été témoins d’une série d’autres événements ces derniers temps. En effet, la République démocratique du Congo traverse une crise politique et économique sans précédent qui a entrainé une forte instabilité et une insécurité grandissante, notamment dans l’Est du pays. Le gouvernement en place a fait face à une opposition farouche qui revendique l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Certains leaders ont même été prometteurs en ce qui concerne leur participation à ces élections.
Cependant, certains citoyens congolais restent critiques vis-à-vis de cette initiative. Le report de la marche, sur les réseaux sociaux, est perçu comme un manque de détermination de la part des leaders politiques de l’opposition congolaise. Cela suscite des interrogations quant à la capacité de ces oppositions à mener des actions communes et à obtenir la victoire aux élections.
En somme, la situation politique en République démocratique du Congo demeure complexe et inquiétante. L’initiative de ces leaders politiques de l’opposition congolaise est à saluer, même si elle ne rencontre pas l’adhésion de certains citoyens locaux. Les événements à venir seront décisifs quant à l’avenir de ce pays.