« Lutte contre les catastrophes naturelles en RDC : le gouvernement annonce la fin de l’utilisation abusive de l’espace physique »

Le Ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire et Planification, Guy Loando, a annoncé, lors d’un briefing co-animé avec le ministre en charge de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, que le gouvernement de la République avait décidé de mettre fin à l’utilisation abusive de l’espace physique de la République Démocratique du Congo pour éviter des inondations, éboulements et autres catastrophes naturelles.

Cette annonce fait suite aux inondations qui ont touché le pays à Kinshasa et notamment au Sud-Kivu, causant des centaines de morts et plusieurs disparus. Le gouvernement souhaite mettre en place une politique d’aménagement du territoire visant à lutter contre les catastrophes naturelles et à doter le pays d’un territoire bien aménagé.

Les populations locales, souvent touchées par ces catastrophes, doivent prendre conscience que la construction anarchique peut avoir des conséquences dramatiques et que les terres doivent obéir à une logique et à une réglementation. Pour cela, le gouvernement compte sensibiliser la population dès la promulgation de la loi sur l’aménagement du territoire.

Les autorités ont également annoncé une commission spéciale pour relayer les témoignages et travailler avec les familles touchées afin de dresser un bilan des morts et des disparus. Le gouvernement a également envoyé une délégation sur place pour apporter une aide aux familles et voir ce qu’il fallait faire.

En parallèle, la situation humanitaire est catastrophique à Kalehe, où les inondations ont été meurtrières. Selon les autorités, la construction anarchique des populations locales est en partie responsable de ce drame.

Le gouvernement de la RDC travaille actuellement sur la mise en place d’une politique d’aménagement du territoire pour éviter ce genre de catastrophes à l’avenir, mais également pour permettre à la population de vivre paisiblement et pour que le pays puisse réellement connaître à l’horizon 2050 un territoire qui est bien aménagé.