La profession d’infirmier au Congo : un défi à relever
La journée internationale des infirmiers a été l’occasion pour le président de l’Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC), Komba Djeko, de lancer un cri d’alarme sur la valorisation de la profession d’infirmier. Selon lui, « n’importe qui ne doit pas devenir infirmier ». En effet, la situation dans les hôpitaux congolais laisse à désirer, avec un manque d’équipements les plus élémentaires.
Komba Djeko souligne ainsi la difficulté pour les infirmiers à travailler dans de telles conditions. Si le milieu par excellence du travail de l’infirmier est le lieu des soins, c’est-à-dire, l’hôpital et le centre de santé, il apparaît que l’État congolais ne construit pas assez d’hôpitaux, et que ceux qui existent font face au manque d’équipements les plus élémentaires.
Le thème de la Journée internationale des infirmiers cette année était « Nos infirmières. Notre futur ». Le constat est clair : pour garantir un avenir plein d’espoir pour les populations congolaises, il est impératif de mettre en place des conditions de travail dignes de ce nom pour les infirmiers et le personnel de santé en général.
Face à cette problématique, les autorités devraient prendre des mesures concrètes pour renforcer la formation professionnelle des infirmiers, ainsi que pour améliorer les conditions de travail dans les structures sanitaires. Cela ne peut être possible qu’avec un financement plus important dans le domaine de la santé publique.
Il est donc urgent pour le gouvernement congolais de mettre en place une politique ambitieuse pour garantir une croissance soutenue du nombre d’infirmiers et d’améliorer les conditions de travail du personnel de santé en général. Ce n’est qu’ainsi que les Congolais pourront avoir accès à une santé de qualité et bénéficieront d’un avenir plus radieux.