La République démocratique du Congo a encore été touchée par une catastrophe naturelle. Le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, a subi des inondations meurtrières le 4 mai dernier, causées par l’intensité de la pluie. Face à cette situation dramatique, le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire Bruno Lemarquis a alloué 3 millions de dollars du fonds humanitaire pour renforcer les opérations d’accès à l’eau, aux services d’hygiène, à la santé, aux abris ainsi qu’aux articles ménagers.
La protection de l’enfance des sinistrés figure également parmi les priorités de cette aide de la Monusco. Il y a également urgence à mener des actions de prise en charge des blessés, d’enterrement digne et sécurisé des corps, de protection contre les risques de violences basées sur le genre, ainsi que de reconstitution de certains documents civils égarés.
Jusqu’à présent, le bilan des victimes est catastrophique, avec près de 450 personnes décédées. Les images de l’aide humanitaire aux victimes des inondations à Kalehe, RDC, sont déchirantes. Pour apporter leur soutien, des ONG telles que Médecins Sans Frontières (MSF) ont également évacué 41 blessés graves pour des soins médicaux appropriés.
Cependant, les causes profondes de cette catastrophe doivent être évaluées. La déforestation massive en RDC a été désignée comme un facteur contribuant à la répétition de telles catastrophes naturelles. Et si la réponse humanitaire en temps réel est essentielle, la prévention en amont l’est tout autant, si on veut éviter la répétition de ces drames.