« Fespam 2019 : Une Nouvelle Politique pour le Festival Panafricain de Musique »

La onzième édition du Festival panafricain de musique (Fespam) a été lancée le 13 mai dernier au Congo. Selon le comité d’organisation, celle-ci coûtera environ 2 milliards CFA. Elle est le fruit d’une nouvelle politique prenant en compte les doléances des artistes, notamment en matière de cachets. Cette nouvelle orientation lancée par Hugues Gervais Ondaye, le commissaire général du festival, suppose que les artistes doivent posséder des comptes bancaires et tenir des registres comptables pour intéresser les banques à l’industrie culturelle.

En effet, le fait que les artistes ne disposent pas de comptes bancaires représentait un frein pour l’industrie culturelle jusqu’à maintenant. Les représentants de Fespam espèrent donc que cette mesure permettra de relancer cette industrie et de lui donner une visibilité économique plus solide.

Le festival de cette année marque un renouveau important pour Fespam puisqu’elle vient relancer les festivités qui étaient prévues tous les deux ans. La dixième édition de ce festival remonte à juillet 2015.

Cet événement est très attendu par les artistes et les mélomanes mais aussi par les professionnels du secteur de la musique, qui attendent avec impatience de voir les retombées économiques de cette édition sur l’industrie culturelle.

Par ailleurs, des nouveaux instruments ont été acquis pour le parc du matériel suite à des pourparlers avec la maison Sono Music basée à Paris en France. Ce qui permettra sûrement d’ajouter une touche d’originalité au Fespam et de donner une meilleure visibilité à la musique africaine.