On ne peut pas nier l’importance de la transparence et de la crédibilité des élections en République Démocratique du Congo (RDC). Me Carlos Mupili, le coordonnateur de la commission d’éducation civique et d’observation électorale (EDUCIEL), a appelé ce jour la commission électorale à rechercher le consensus pour l’audit du fichier électoral.
Me Carlos Mupili invite l’administration électorale à ne pas être juge et partie, et à adopter une démarche consensuelle pour résoudre les problèmes de la population qui a le droit de voter, mais qui n’est pas encore inscrite sur la liste électorale. Selon lui, le fichier électoral doit faire face au défi prévu au calendrier électoral.
Dans sa déclaration, l’EDUCIEL a rejeté les prétextes de la CENI relatifs à la souveraineté nationale et à la protection des données personnelles, car les infrastructures et les opérations de l’administration électorale sont réalisées en collaboration avec des techniciens sud-coréens. Dans cet appel, on retrouve ainsi la nécessité de lever toutes les options politiques pour régler le cas des Congolais non encore enrôlés dans les zones de conflits armés comme les territoires de Masisi et Rutshuru ainsi que les zones géographiques ayant perdu des données à travers des machines en panne.
L’EDUCIEL regroupe près de 30 réseaux thématiques au niveau du secrétariat permanent et plus de 300 ONG au niveau de la plénière. Cela montre l’importance de cette initiative pour garantir le droit de vote aux Congolais et pour favoriser la transparence dans le processus électoral.
Ce rappel est très utile pour soutenir le développement démocratique de la RDC et assurer un avenir libre et démocratique aux générations futures.