L’Est de la République Démocratique du Congo est en proie à une crise humanitaire sans précédent depuis la résurgence du M23 en 2022. Un million de personnes ont été déplacées en seulement un an, causant une augmentation exponentielle des besoins humanitaires dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri. Face à cette situation alarmante, le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire, Bruno Lemarquis, a appelé à une mobilisation accrue en faveur des populations qui souffrent dans ces régions.
Au cours d’une mission de deux jours à Goma, Bruno Lemarquis a rencontré des ambassadeurs de plusieurs pays et des chefs d’agence des organisations humanitaires pour les mobiliser en faveur de la réponse humanitaire et d’une résolution durable de la crise. Il a souligné la nécessité d’une réponse humanitaire plus robuste, plus coordonnée et plus efficiente pour répondre à la quantité de besoins exponentielle dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et de Lubero. Cette réponse nécessite une mobilisation de ressources accrues et une pression internationale auprès des bailleurs de fonds.
Malgré une augmentation des besoins humanitaires au cours des 12 derniers mois, la réponse humanitaire n’est financée qu’à 50% en RDC, accentuant encore la crise. Bruno Lemarquis a insisté sur l’importance de mobiliser des moyens pour mettre la RDC sous les radars afin qu’elle bénéficie de la même attention que d’autres populations dans le besoin. Sa mission en RDC s’est donc articulée autour de l’idée d’une mobilisation accrue pour répondre à la crise humanitaire, actuellement l’un des plus grands défis de la région.