La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a récemment annoncé la clôture définitive des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs sur l’ensemble du territoire congolais et dans 5 pays pilotes. Pourtant, ces opérations ont connu plusieurs difficultés majeures, notamment les cas de décès qui ont été rapportés par la CENI.
Dans un point d’information rendu public le 12 mai 2023, le Rapporteur de la CENI a expliqué que 31 décès ont été enregistrés, tant parmi le personnel opérationnel temporaire que parmi les requérants et les policiers affectés à la sécurité des centres d’inscription. Si 16 membres des centres d’inscription ont perdu la vie, les policiers ont enregistré 8 décès liés aux opérations, et 7 requérants ont également perdu la vie.
Ces décès sont dus à des causes diverses et variées. Par exemple, deux requérants ont été tués par des balles tirées par la police, tandis que trois autres ont perdu la vie par noyade après avoir obtenu leur carte d’électeur. Deux requérants ont également été emportés par de courtes maladies, pendant qu’ils étaient en train de patienter dans la file d’attente.
Malgré cela, la CENI a réussi à mener à bien ces opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en seulement 122 jours, soit 4 mois, en prenant en compte les nouveaux défis liés aux cinq pays pilotes dans lesquels les congolais résidant à l’étranger ont pu s’enregistrer.
La RDC étant confrontée à de nombreux problèmes tels que la déforestation massive, les inondations, les attaques terroristes ou encore la pénurie de mais, il est essentiel que les citoyens congolais puissent se faire entendre en participant activement aux élections. La CENI doit donc veiller à leur assurer des centres d’inscription sécurisés, pour que leur vie ne soit pas mise en danger en réalisant un acte aussi important.