Il y a quelques jours, les réseaux sociaux s’étaient emballés sur une prétendue grossesse de la vice-ministre congolaise de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Aminata Namasya Bazego. Elle a finalement brisé le silence en faisant une mise au point via son compte Twitter.
« J’ai une vie qui doit être respectée par tous. Un droit garanti à tous les Congolais par notre Constitution. Ternir mon image ne doit pas être une habitude tolérée », a-t-elle déclaré sur le ton de l’indignation.
Dans sa déclaration, la vice-ministre a également souligné que sa vie privée doit être distinguée de ses charges officielles et publiques, et que les allégations de sa grossesse pourraient nuire non seulement à ses engagements, mais également à l’image de son collègue homme marié et à sa famille.
« À la veille des joutes électorales prévues au mois de décembre de cette année, les détracteurs politiques peuvent s’attaquer à mes opinions et actions politiques plutôt que d’opter pour des pratiques tendant à salir ma personne », a-t-elle poursuivi.
Il est important de rappeler que la protection de la vie privée est un droit fondamental garanti à tous les citoyens congolais par la constitution. Ainsi, l’atteinte à la vie privée d’un individu est passible de poursuites judiciaires.