Le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu le 11 mai une délégation de sénateurs des provinces issues du démembrement de l’ancienne Province orientale, à savoir le BAS-Uélé, le Haut-Uélé, l’Ituri et la Tshopo. Cette rencontre avait pour objectif de présenter différentes problématiques du développement de ces provinces telles que l’insécurité, la question des infrastructures routières, et l’exploitation minière artisanale.
Le Sénateur Alphonse Ukeci Muswa Rundi a souligné que cette entrevue s’est bien déroulée, et que le Premier ministre a été très attentif aux doléances présentées. Il a affirmé que des solutions idoines allaient être trouvées pour résoudre ces problèmes. Le Sénateur a également expliqué que l’insécurité demeure une question majeure pour les provinces de la Grande Orientale qui subissent l’invasion des zones d’exploitation minière artisanale par les chinois, les conflits de terres et le banditisme urbain. Dans la province du Bas-Uélé, les rebelles centrafricains Séléka, les éleveurs Mbororo et la LRA sont à la base de cette situation et ont pris en otage plus de trente enfants.
Les sénateurs des provinces ont sollicité l’implication urgente du gouvernement central pour éviter toute situation pire qui pourrait arriver aux populations de ces coins du pays.
Les problématiques exposées par ces sénateurs ne sont pas uniques à ces régions. En effet, l’instabilité sécuritaire continue à perdurer dans plusieurs régions du pays. Toutefois, le gouvernement congolais se penche peu à peu sur ces questions et met en place des solutions pour assurer le développement économique des régions les plus vulnérables.
À travers notamment des visites sur le terrain, des contacts réguliers avec les autorités locales, ou encore des projets de relance économique pour certaines régions, les autorités congolaises cherchent à améliorer la situation et à protéger la population.
Il est important de souligner que le gouvernement congolais doit continuer à s’impliquer et fournir des efforts pour faire face aux défis de l’insécurité et du développement économique de ces régions les plus vulnérables de la République démocratique du Congo.