Depuis mai 2022, la République Démocratique du Congo fait face à une forte polémique autour de l’acquittement de l’ancien chef de la sécurité des installations de l’inspection générale de la police, le commissaire supérieur adjoint Paul Mwilambwe, dans le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
L’officier réclame ses 12 ans d’arriérés de salaire prévus par l’arrêt de la Haute cour militaire qui l’avait acquitté. Il accuse le commissaire général de la police nationale congolaise de refuser de lui payer ses arriérés de salaire.
Le témoignage de Paul Mwilambwe a révélé l’implication de l’ex-président de la République Joseph Kabila et du général John Numbi dans l’affaire. Jacques Mugabo a quant à lui été condamné à 12 ans de servitude pénale principale avec radiation de la police nationale congolaise, tandis que Christian Ngoy Kenga Kenga a été condamné à mort.
Cet événement s’inscrit dans un contexte de violence et d’instabilité politique en RDC, où les violences sexuelles à l’est du pays et les conflits fonciers continuent de défrayer la chronique. Le président congolais, quant à lui, réclame le départ des troupes régionales de l’Afrique de l’est avant fin juin afin de faire face aux cohabitations avec les groupes rebelles.
La proposition de loi sur la congolité est également en cours d’examen, dans l’objectif de renforcer la souveraineté du pays. Toutefois, cette loi suscite également des interrogations quant à son application et au respect des droits de l’homme.
Malgré tout, des initiatives positives émergent, telles que la prise en charge des frais d’examen pour 1511 élèves ou encore des travaux financés par la mairie pour remblayer des routes à Kamituga.
La RDC est un pays complexe qui doit faire face à de nombreux défis. En dépit des difficultés, des acteurs locaux et internationaux continuent de proposer des solutions pour améliorer la situation à tous les niveaux.