La RDC est confrontée à une crise de farine de maïs. Cet aliment de base pour les populations des provinces issues du démembrement de l’espace Katanga et Kasaï est de plus en plus rare. Le prix d’un sac de 25 kilogrammes de farine de maïs a doublé, voire triplé sur le marché, rendant difficile le panier de la ménagère.
Le gouvernement est en train d’apporter des solutions immédiates à cette crise, mais le ministre de la Communication et des Médias a récemment déclaré que la crise de la farine de maïs a été causée par quelques individus malintentionnés qui ont obtenu de la Zambie la décision de ne plus vendre le maïs à la RDC, alors qu’elle fournit d’autres pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud. Cette déclaration du ministre soulève des interrogations quant aux causes réelles de la crise.
En réponse à cette crise, le gouvernement a mené des négociations avec les autorités zambiennes et sud-africaines pour obtenir des remorques transportant de la farine de maïs destinées aux provinces Katanga et Kasaï en provenance de la République sud-africaine. La Zambie s’est également engagée à fournir des engrais et des semences améliorées à la RDC, mais aussi de la farine de maïs pour les espaces Grand-Katanga et Grand-Kasaï.
Toutefois, la rareté de la farine de maïs est due à la faible production locale, ce qui explique la flambée des prix sur le marché. Le gouvernement envisage de soutenir la production locale à long terme afin de la rendre plus compétitive.
Cette crise de la farine de maïs est préoccupante pour les populations congolaises qui dépendent de cet aliment de base. Il est important pour le gouvernement de trouver des solutions durables pour éviter une telle crise à l’avenir.