« Le faible taux de participation aux examens d’Etat dans le Nord-Kivu : les violences causent des perturbations »

Le faible taux de participation aux épreuves hors session des examens d’Etat édition 2023 dans la groupement Banande-Kainama, en territoire de Beni (Nord-Kivu) préoccupe la société civile locale. Selon le président de la structure citoyenne, Jonas Kisumba, ce taux est constaté cette année avec une participation inférieure par rapport à l’année passée. La faible participation est causée par les violences perpétrées dans la région par les terroristes ADF qui ont entrainé la fermeture d’une école. Certains élèves se sont déjà déplacés dans d’autres zones plus sécurisées.

Face à cette situation, la société civile plaide pour une restauration de la paix dans la région et salue les efforts des forces armées congolaises (FARDC) et ougandaises (UPDF) qui ont lancé une opération pour réprimer les terroristes ADF, apaisant ainsi la situation dans la région de Kainama. Malgré cela, seulement 11 finalistes représentent ce groupement en proie aux attaques d’ADF lors de ces épreuves.

La région de Beni, dans le territoire de Beni, est devenue un théâtre de violences depuis 2014. La situation d’insécurité extérieure ne permet pas aux élèves de préparer les examens en toute sérénité, alors qu’ils ont pour ambition de réussir d’aller à l’université et de changer le destin de leur famille. La communauté doit intensifier ses efforts pour mettre en place une paix durable dans cette région, ne serait-ce que pour garantir le droit à l’éducation des enfants qui constituent l’avenir du pays.

Dans un autre registre, la communauté sportive congolaise vit des moments forts avec, notamment, la Coupe du Monde de boxe et la CAN U17. De quoi donner un peu d’espoir dans un contexte national quelque peu difficile.