République Démocratique du Congo : Comment la SADC et la FIB s’attaquent aux défis sécuritaires et socio-économiques dans l’est du pays.

La République Démocratique du Congo fait face à des défis majeurs dans sa partie orientale, où des groupes armés locaux et étrangers sont actifs. Pour mieux coordonner les efforts en soutien au gouvernement et au peuple de la RDC, le Président de la Namibie et Président de l’Organe de la SADC sur la coopération politique, défense et sécurité, Hage Gottfried Geingob, a appelé à travailler de concert avec d’autres organisations régionales, lors d’un sommet qui s’est tenu le 8 mai dernier à Windhoek.

Le sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC et de la Brigade d’intervention de la force (FIB) pays fournisseurs de troupes (TCC) a pour objectif de renforcer les efforts régionaux et continentaux pour mettre fin à l’insécurité dans l’est de la RDC. La Brigade d’intervention (FIB), composée de 3000 hommes et déployée dans l’Est de la RDC en 2013, est à la disposition de la Monusco.

Pour capitaliser les acquis de la Brigade d’intervention et neutraliser les forces négatives, Hage Gottfried Geingob a insisté sur la nécessité de s’appuyer sur les succès obtenus à travers la FIB depuis mars 2013. Il a appelé à éradiquer les groupes armés illégaux, à sécuriser et consolider l’intégrité territoriale et l’avenir de la RDC, pour atteindre les objectifs de développement socio-économique de la région.

Les pays de la SADC ont proposé leur aide pour aider la RDC à stabiliser sa partie orientale, où son intégrité territoriale est en danger. En parallèle, plusieurs initiatives diplomatiques régionales sont au point mort. Les rebelles du M23 n’ont pas quitté totalement les zones occupées et la force régionale de l’EAC n’est pas toujours offensive comme prévue. En plein discussions pour le renouvellement de la force régionale, Kinshasa attend de mettre au clair le statut de cette force qui, selon plusieurs observateurs, est de fois complice avec les rebelles du M23.

Pour assurer la sécurité des mineurs et une exploitation responsable des gisements miniers, une tragédie minière en RDC a souligné la nécessité d’assurer la sécurité des personnes travaillant dans les mines, qui sont parfois tenues dans des conditions déplorables. Les violences liées aux relations amoureuses ont également pris une tournure fatale à Mpata, soulignant l’urgence d’agir contre les comportements violents et les pesanteurs sociales qui touchent particulièrement les femmes.

En RDC, les défis pour améliorer le système éducatif sont majeurs, mais des solutions innovantes sont possibles. Il est essentiel de s’engager pour une éducation inclusive, où les filles victimes de pesanteurs sociales sont également prises en compte. Pour réussir cette entreprise, la RDC doit sortir des sentiers battus pour un développement durable, et améliorer l’accès à l’eau potable, si nécessaire pour une vie digne. Ensemble, tous les défis peuvent être relevés pour que la République Démocratique du Congo retrouve un climat de paix et de stabilité, qui lui permettra de développer tout son potentiel.