Le Sud-Kivu a été touché par des inondations meurtrières suite à une pluie torrentielle il y a une semaine. Alors que la délégation gouvernementale dépêchée sur le lieu a pris des dispositions pour l’organisation des obsèques pour l’enterrement des 120 morts, le bilan total est plutôt alarmant : 401 morts ont été retrouvés et beaucoup de victimes sont portées disparues. Selon la société civile, au moins 4 300 personnes sont désormais portées disparues après le débordement des eaux jeudi dernier.
La catastrophe naturelle qui a eu lieu dans le territoire de Kahele au Sud-Kivu a suscité une vive émotion et a conduit le gouvernement à organiser un deuil national. Malgré les enquêtes menées par le gouvernement pour déterminer les causes des inondations, les victimes sont laissées seules et désemparées. Les autorités locales et les organisations humanitaires sont ainsi à pied d’œuvre pour apporter des secours aux sinistrés et tenter de prévenir de nouvelles catastrophes.
Il est urgent qu’une politique publique de prévention et de gestion des risques soit mise en place afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent. Les autorités locales doivent travailler avec les populations locales pour améliorer l’accessibilité routière et le développement durable dans la région. Des actions concrètes doivent être prises pour mieux prévenir et gérer les risques et soutenir les populations locales en cas de catastrophe.
La Croix-Rouge en RDC, entre autres organisations, est engagée sur tous les fronts pour répondre aux crises humanitaires et améliorer le quotidien des populations locales. La mobilisation citoyenne a également un rôle important à jouer dans la mise en place de solutions durables et efficaces pour lutter contre les conséquences des catastrophes naturelles. La solidarité et l’entraide de tous sont des éléments essentiels pour que le Sud-Kivu se remette rapidement de ce drame et pour prévenir de nouvelles catastrophes dans le futur.