Aimé Boji, ministre du Budget de la République démocratique du Congo (RDC), a soumis vendredi 5 mai l’importance de la gestion de la masse salariale lors de la réunion de conseil hebdomadaire. Le ministre a souligné que l’évolution de la rémunération des agents de l’administration publique est devenue un outil crucial pour évaluer la performance des politiques en matière de gouvernance et de finances publiques en RDC.
Après la réalisation de nombreux rapports techniques, le gouvernement congolais a autorisé l’évaluation complète du système de paie centralisée. À cet effet, le Cabinet ASSYST a été recruté pour mener cette enquête. De plus, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a travaillé sur un audit du circuit de la paie du premier trimestre 2020 au premier trimestre 2022. Les deux enquêtes visent à lutter contre les fraudes de toujours et à rationaliser les effectifs payés ainsi que la masse salariale.
Le ministre a rassuré la population quant à l’adaptation d’une solution durable pour la gestion de la masse salariale en cours de finalisation. Le gouvernement s’efforce d’accélérer la constitution du fichier de référence de l’administration publique en terminant l’identification biométrique de ses employés, en poursuivant le processus de mise à la retraite en cours, en améliorant la systématisation des opérations d’assainissement du fichier unique de la paie, et autres.
La maîtrise de la masse salariale est également un sujet recommandé par les partenaires du gouvernement congolais, en particulier le Fonds Monétaire International (FMI). La rationalisation des effectifs et la rémunération des employés de l’administration publique en RDC sont des mesures clés qui aideront à améliorer les finances publiques et à lutter contre les abus hérités du passé.