Kinshasa, RDC – Ce dimanche 07 mai, Martin Fayulu, président national d’Ecidé, a mobilisé les militants de son parti politique pour qu’ils puissent prendre part à la grande marche de l’opposition prévue le samedi 13 mai à Kinshasa. Dans son discours lors d’un meeting organisé dans la commune de Selembao, il a déclaré que la marche avait pour objectif de dénoncer l’agression rwandaise dans la partie Est, la hausse des prix alimentaires et la devise sur le marché, et d’exiger des élections libres, transparentes et apaisées.
« Nous allons marcher pour dire à Kagame et à ses amis, qui sont ici au Congo, que personne ne va balkaniser notre nation, car le Congo est un seul pays », a déclaré Martin Fayulu. Il a également expliqué que le peuple congolais souffre de difficultés économiques, qui le rendent incapable de nouer les deux bouts.
Les militants d’Ecidé ont promis d’être présents lors de cette marche pacifique et de faire entendre leur voix. Martin Fayulu prévoit également l’organisation d’autres marches à Kinshasa, comme en 2016, après celle du 13 mai.
De nombreux articles ont été publiés sur la plateforme de Fatshimétie, notamment des analyses des défis de l’approvisionnement en maïs, de l’insécurité dans la province du Sud-Kivu, des fraudes financières dans la province du Kasai Oriental et de la découverte de fosses communes à Beni.
Pourtant, malgré ces défis, certains projets de développement sur l’ensemble du territoire apparaissent comme des signes encourageants. Par exemple, la construction du centre financier de Kinshasa progresse, offrant un symbole de renouveau pour la RDC et ses habitants.
Cependant, la situation sécuritaire demeure préoccupante, avec des attaques répétées du groupe terroriste M23 dans la région du Nord-Kivu et la découverte régulière de fosses communes, témoignant des horreurs de la guerre qui continuent de frapper la population civile.
Dans ce contexte, Delly Sesanga, responsable politique de renom en RDC, a présenté son plan pour la refondation du Congo, centré sur la sécurité, l’emploi et la responsabilisation de la société. Un dialogue constructif semble également nécessaire pour assurer la paix et la stabilité dans les Grands Lacs et la RDC.
La RDC fait donc face à de nombreux défis, qui exigent une réponse concertée et durable de la part de toutes les parties prenantes.