L’actualité en République démocratique du Congo est marquée par les nombreux défis politiques, économiques et sécuritaires que le pays doit relever. Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est exprimé dernièrement sur la nécessité d’une coopération interafricaine renforcée pour la paix et la sécurité en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Lors du onzième Sommet des Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba tenu à Bujumbura, la capitale burundaise en début de mois, le Secrétaire général a condamné la présence de plus d’une centaine de groupes armés congolais et étrangers qui menacent la stabilité de la région. Parmi ces groupes, le M23, l’ADF, les FDLR, la CODECO et le RED-Tabara exécutent des drames humanitaires et des abus graves des droits humains, y compris des violences sexuelles.
Guterres a appelé tous les groupes armés à déposer les armes, à rejoindre le processus de démobilisation, de désarmement et de réintégration. Pour lui, seul le dialogue constant et sincère permettra de trouver des compromis durables pour instaurer une paix et une sécurité durables.
Le secrétaire général de l’ONU a également salué les efforts des dirigeants de la région afin d’éviter une escalade des tensions. Il en a profité pour appeler les partenaires internationaux à soutenir les initiatives régionales et la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
En somme, la situation dans la région des Grands Lacs reste très préoccupante. La présence des groupes armés et leur activité alimentent les tensions, les méfiances entre les pays de la région et causent des drames humanitaires. Il est temps que toutes les parties mettent en œuvre les décisions prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi sans délai ni exception pour assurer une paix et une sécurité durables.