« Ituri : la sécurité s’améliore autour du lac Albert depuis l’introduction de l’état de siège »

Ituri : la situation sécuritaire du lac Albert s’améliore depuis l’introduction de l’état de siège

Selon une source militaire, la situation sécuritaire sur les rives du lac Albert, à la frontière entre l’Ouganda et la République Démocratique du Congo (RDC), dans la province de l’Ituri, s’est améliorée depuis l’introduction de l’état de siège. Depuis le début de l’état de siège, les forces armées ont travaillé pour avoir un contrôle total du lac Albert. Ainsi, les forces armées ont mis en place les moyens nécessaires pour permettre la pacification du lac Albert. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des forces armées de la RDC, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Ils (les groupes armés) fuient et nous les poursuivons. L’objectif est de supprimer la menace des rives du lac Albert, de permettre à la population de vaquer à ses occupations librement, et surtout de protéger la biodiversité ».

Cette opération vise en particulier à lutter contre l’activisme des groupes armés CODECO (Coopérative pour le Développement du Congo) et FRPI (Force Patriotique pour l’Intégrité du Congo) qui sèment l’insécurité dans certaines localités du lac.

Cependant, la province de l’Ituri continue de subir l’activisme de groupes armés tels que le ZAÏRE, CODECO et FPIC dont le principal refuge est souvent la rive du lac Albert. Les violences armées remontent à décembre 2017, lorsque le groupe armé CODECO a commis son premier cas de meurtre de civils et de brûlure de maisons dans le territoire de Djugu, avant d’étendre ses atrocités dans les territoires de Mahagi et Irumu.

Le lac Albert, partagé entre la RDC (côté Ituri) et l’Ouganda, est long de 170 km et large de 57 km. Comptant parmi les lacs les plus poissonneux au monde, il traverse trois (3) territoires de cette province : Djugu, Mahagi et Irumu.