La région des Grands Lacs en Afrique est une zone de conflit qui souffre de l’activité de plus d’une centaine de groupes armés. Pour mettre fin à cette violence, un Sommet des Chefs d’État signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (Éthiopie) s’est tenu dans la capitale burundaise, Bujumbura. Le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé son inquiétude face à la situation qui persiste malgré les efforts conjoints des pays de la région. Il a appelé les groupes armés, notamment le M23, l’ADF, les FDLR, la CODECO et le RED-Tabara, à déposer immédiatement les armes et à rejoindre le processus de démobilisation, de désarmement et de réintégration.
António Guterres a également mentionné les conséquences humanitaires dramatiques des activités de ces groupes, dont les actes de violences sexuelles. Il a également souligné les tensions entre les pays de la région et insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif pour trouver des solutions durables. Les Nations Unies et la MONUSCO apporteront leur soutien aux initiatives régionales pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs.
Dans cette même région, la République démocratique du Congo doit faire face non seulement à la violence des groupes armés, mais aussi à d’autres défis tels que le développement économique local et la participation citoyenne des jeunes. Des initiatives favorisant l’économie verte ainsi que des événements culturels et sportifs sont organisées pour contribuer à une croissance durable et à un développement inclusif.
Le Congo Kinshasa, sortant de plusieurs années de guerre civile, a besoin de réponses concrètes pour garantir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Les résultats du Sommet de Bujumbura montrent que les pays partenaires ont pris la mesure de cette urgence et cherchent ainsi des solutions durables pour lutter contre l’insécurité.