Sommet de Bujumbura : pour une revitalisation évaluée de l’accord-cadre d’Addis-Abeba en RD Congo
Le sommet de Bujumbura qui se tient actuellement au Burundi vise une revitalisation évaluée de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, une initiative qui devrait aider à mettre fin au conflit à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce sommet, qui réunit le président sortant de la RD Congo, les représentants de l’Union africaine (UA), de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévoit du 09 au 10 mai 2023 treize (13) chefs d’État ou leurs représentants dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, parle devant cette tribune de la manière dont le Rwanda a torpillé le processus en assistant à l’agression du territoire congolais. Bien qu’il ait assumé la présidence sortante de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, la revitalisation de l’accord doit être précédée d’une évaluation approfondie dudit accord de paix.
L’enjeu est grand. En effet, la revitalisation de cet accord-cadre, qui avait suscité beaucoup d’espoir pour le retour de la paix en RDC, devrait permettre de résoudre les causes profondes de la violence et des guerres à répétition à l’est de ce pays. A cette fin, les experts espèrent une évaluation approfondie pour une vision claire des réformes à entreprendre et des actions à mener en direction de cette région aux multiples défis.
En conclusion, les acteurs au développement devraient prendre en compte l’importance de la paix et de la sécurité pour le retour de la RDC sur la scène internationale. Si des accords ont déjà été signés, la nécessité d’évaluation devrait être priorisée pour une mise en œuvre concrète.