Titre : Abandon d’un enfant à Kananga : la société civile de la région prend en charge sa prise en charge médicale.
Dans la ville de Kananga, un enfant de deux ans a été trouvé seul dans le cimetière Ndesha. Après enquête, il s’est avéré que sa mère avait mis fin à ses jours en se pendant en utilisant une corde. Cet acte a été condamné par la population locale ainsi que par les membres de la société civile. L’un d’eux, Mme Nathalie Kambala Luse, qui dirige l’ONG « Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral », a qualifié l’abandon de l’enfant comme étant inadmissible.
La responsabilité de veiller sur l’enfant a alors été prise en charge par cette ONG qui a décidé de payer les frais médicaux que pourrait engendrer la prise en charge de l’enfant, jusqu’à son rétablissement. L’enfant a été conduit à l’hôpital provincial de la ville de Kananga.
Cet acte n’est malheureusement pas isolé dans la ville de Kananga, où une autre tentative similaire a été enregistrée plusieurs jours auparavant.
Le cas de cet enfant soulève la question de la prise en charge médicale des enfants orphelins en République Démocratique du Congo. Il est important de souligner que de nombreux enfants dans le pays, en particulier dans les zones rurales et les zones de conflits armés, se retrouvent dans des situations similaires. Les ONG et les associations locales peuvent apporter une aide précieuse dans ces situations, mais une solution globale doit être trouvée pour remédier à cette situation.
La société civile et les autorités compétentes doivent travailler ensemble afin de mettre en place des mesures visant à assurer la sécurité des enfants orphelins et abandonnés, ainsi qu’à faciliter leur accès aux soins médicaux et à l’éducation. Il est essentiel que ces enfants aient un environnement sûr pour grandir et qu’ils reçoivent une éducation de qualité, afin qu’ils puissent avoir un avenir prometteur.
En conclusion, cet acte d’abandon d’un enfant dans un cimetière met en évidence les défis auxquels sont confrontés les enfants orphelins et abandonnés en République démocratique du Congo. Cependant, il est encourageant de constater que les membres de la société civile sont prêts à prendre des mesures pour aider ces enfants. Il est temps que toute la société congolaise mette en place des mesures visant à améliorer le sort de ces enfants en situation difficile.