La rééducation de l’imaginaire africain est à l’ordre du jour pour les écrivains congolais. C’est lors d’une conférence pour le lancement du festival Buku qu’une prise de conscience a été faite sur l’urgence de valoriser l’Afrique sur les plans économiques, sociaux et politiques à travers les talents d’écriture.
En effet, les écrivains congolais sont appelés à user de leurs plumes pour décourager l’avancée de l’impérialisme à travers différents genres littéraires tels que les romans, les essais ou encore les pièces de théâtre. Ce sera une occasion pour les Congolais, et même le reste du continent, de se désaliéner et de s’émanciper.
La littérature congolaise est en pleine expansion et le festival Buku est une vitrine pour mettre en avant l’industrie du livre qui emploie de nombreuses personnes. Cette célébration a pour but de valoriser la culture livresque en la promouvant auprès de la population, et, cette première édition propose des conférences, des pièces de théâtre, la projection de films et de bandes dessinées ainsi que des séances de lectures publiques.
En somme, la rééducation de l’imaginaire africain est devenue un enjeu majeur pour l’émancipation de l’Afrique, et ce, à travers les talents d’écriture des écrivains congolais. La littérature est ainsi un moyen d’expression pour faire évoluer l’Afrique dans sa globalité.