« Examen d’Etat en RDC : le défi de la sécurité pour les finalistes en zone de conflit »

Pour les élèves finalistes de la République Démocratique du Congo, le début des épreuves préliminaires de l’Examen d’Etat ne signifie pas la fin des épreuves. En effet, cette année, ces examens ont lieu dans un contexte difficile, caractérisé par l’activisme des groupes armés dans certaines provinces du pays.

Le député provincial élu du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri, Faustin Lopa Koli, tire la sonnette d’alarme et appelle le Gouvernement de la République à assurer la sécurité aux différents centres de l’Examen d’Etat. En effet, une grande partie de la province de l’Ituri est secouée par l’activisme des groupes armés, en particulier dans les territoires de Djugu, Irumu, Mambasa et Mahagi. Faustin Lopa Koli exhorte également les différents groupes armés de faciliter la tâche aux finalistes de passer les épreuves hors-session de l’Examen d’Etat.

Malgré la situation difficile, le député provincial encourage le gouvernement congolais à poursuivre ses efforts pour restaurer la sécurité dans la région de l’Ituri et faciliter le retour de la paix en général. Il recommande également au Gouvernement de la République de renforcer l’effectif des Forces armées de la RDC (FARDC) pour rétablir la sécurité sur les différents tronçons routiers. En effet, la passation des épreuves sous examen par les candidats finalistes qui doivent fréquenter certains tronçons routiers demeure encore un casse-tête pour les autorités scolaires, les routes étant souvent bloquées par les miliciens.

Dans l’ensemble, la sécurité en tant qu’un enjeu majeur est crucial pour la stabilité et la prospérité de la région. La République Démocratique du Congo doit impérativement garantir la sécurité et la stabilité politique pour réussir dans sa quête de développement socio-économique.