L’état de siège en République Démocratique du Congo (RDC) vient de célébrer deux années d’existence dans les provinces de Nord-Kivu et d’Ituri. Malgré son instauration, la sécurité et le développement de ces provinces sont loin d’atteindre les niveaux escomptés. Des groupes armés ont accru leur influence sur ces territoires et la société civile estime que cette mesure n’a pas permis d’instaurer une paix durable.
Les spoliations des espaces publics par les animateurs de l’état de siège sont également critiquées. Selon Edgar Mateso, vice-président de la société civile du Nord-Kivu, l’état de siège s’est davantage concentré sur la maximisation des recettes plutôt que sur la recherche de la paix. Plusieurs autres secteurs tels que l’économie ont été impactés négativement. Les tueries se sont multipliées dans les provinces contrôlées par les rebelles, créant une atmosphère d’insécurité permanente.
Ces deux années d’existence de l’état de siège ont montré que certaines zones, non contrôlées par les autorités, sont devenues des havres pour les groupes armés qui y mènent leurs activités en toute impunité. La lutte contre l’insécurité se confronte ainsi à de nombreux défis, et les promesses de paix et de stabilité peinent encore à être tenues.
Il est urgent de trouver des solutions durables pour relever ces défis sécuritaires et économiques. Il est également important d’impliquer la société civile dans les décisions liées à la paix et à la sécurité de ces provinces pour une meilleure gestion des territoires.
En somme, l’état de siège en RDC n’a pas eu les résultats escomptés en termes de pacification des régions concernées. L’insécurité et l’instabilité ont plutôt continué de s’accentuer. Il est donc primordial de trouver des alternatives pour gérer ces zones et permettre une stabilité et un développement durable de ces régions.