Le Sud-Kivu a connu une catastrophe dévastatrice faisant plus de 170 morts et une cinquantaine de blessés. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Bushushu, dans le territoire de Kalehe, ont causé de nombreux dégâts matériels, emportant avec elles des maisons, des routes (les nationales numéro 2 et 3 sont impraticables), ainsi que des vies humaines.
D’après différentes structures de la société civile, plus de 170 corps de victimes ont été enterrés dans 4 fosses communes, dont deux à Bushushu et deux autres à Nyamukubi. Face à cette tragédie, les mouvements citoyens, tels que LUCHA, déplorent l’indignation et le manque de respect pour les victimes, enterrées sans cercueil.
Le dimanche 7 mai, deux autres personnes ont perdu la vie à l’hôpital, tandis que d’autres corps flottaient sur le Lac, sans que l’on connaisse le nombre exact.
Face à cette réalité bouleversante, l’hôpital de Panzi, dirigé par le Dr Denis Mukwege, a pris l’initiative de se joindre aux secours pour aider les victimes à récupérer. En effet, cette catastrophe rappelle l’urgence de renforcer les infrastructures pour faire face aux changements climatiques et éviter de tels désastres.
Signalons qu’à Kinshasa, l’Assemblée provinciale vient d’adopter un projet de résolution pour la commission économique et financière, qui pourra avoir des implications sur le contrôle budgétaire de la ville.
Dans l’optique de construire une paix solide dans la région des Grands Lacs, l’envoyé spécial de l’ONU a encouragé un dialogue sincère pour renforcer la coopération entre les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Toujours dans un autre registre, l’insécurité en RDC préoccupe les citoyens. Ainsi, des milices s’en prennent à la population en se faisant passer pour des groupes d’autodéfense.
De grands efforts sont donc nécessaires pour garantir la sécurité et la stabilité dans le pays, mais aussi pour favoriser la participation citoyenne à la vie politique, tout en renforçant la qualité de vie des populations.