Au cours du 11è Sommet des Chefs d’État signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a fait un appel au renforcement de la coopération interafricaine pour revitaliser le mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre signé il y a dix ans pour la paix, la sécurité ainsi que la coopération en République démocratique du Congo et dans toute la région des Grands lacs.
Bien que ce mécanisme ait connu d’énormes progrès selon Guterres, celui-ci reconnait qu’il reste encore beaucoup à faire en ce qui concerne l’engagement de l’organisation avec le peuple congolais. De nombreuses régions de l’Est de la RDC continuent de souffrir des violences causées par les différents groupes armés et terroristes.
Guterres, en marge de cette rencontre de haut niveau, a déclaré que la communauté internationale devra se mobiliser pour aider à la solution de ces problèmes sécuritaires dans la région. Il a ainsi proposé l’appui de l’organisation aux initiatives de Nairobi et de Luanda tout en incitant les acteurs à faire exactement ce qui est recommandé dans ces dernières.
Le Secrétaire général des Nations Unies a par ailleurs exprimé son admiration pour les efforts du Président burundais, Évariste Ndayishimiye, dans la solution des problèmes en République démocratique du Congo. À cet effet, la présence des Forces burundaises dans la Force d’Afrique de l’Est (EAC) en République démocratique du Congo a été saluée pour son efficacité et sa contribution positive à la réconciliation et à la paix.
Malgré ces avancées, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC demeure précaire. Des conflits armés, des attaques terroristes et des exactions sont encore enregistrés dans cette partie du pays. Pour y remédier, une coopération interafricaine plus forte et davantage d’implication de la communauté internationale sont nécessaires.