L’érosion ravinante, une menace sérieuse pour la ville de Kinshasa
La thèse de Gustave-Charles Muya Lubilanji sur la « détection de l’érosion ravinante du sol dans la partie basse de la commune de N’sele à Kinshasa en République Démocratique du Congo » parle d’un phénomène souvent ignoré dans la ville de Kinshasa : l’érosion ravinante.
Cette étude a permis d’identifier non seulement les zones impactées par ce phénomène, mais également de prouver que l’érosion ravinante menace sérieusement le tissu urbain déjà fragile de la ville.
Le travail du chef de travaux a permis de localiser avec précision ces zones à risque et de les traduire en quatre cartes comprenant des linéaments hydrographiques et anthropologiques majeurs (LIAMA). Ces résultats ont montré notamment que les cours d’eau et les routes sont les principaux facteurs de l’érosion ravinante.
La thèse de Gustave-Charles Muya Lubilanji met également en exergue l’importance pour l’Etat congolais d’implanter les populations dans des sites viabilisés pour éviter la politique d’auto-construction qui ne fait qu’aggraver le phénomène de l’érosion ravinante.
Cependant, la préservation de la ville de Kinshasa doit être un effort commun et partagé entre le gouvernement et la population. L’étude montre la nécessité pour les habitants de reconnaître l’existence même de cette érosion ravinante et de changer de perspectives en termes d’aménagement urbain et de construction.
In fine, la détection de l’érosion ravinante dans la ville de Kinshasa, étudiée dans la thèse de Gustave-Charles Muya Lubilanji, doit être prise en compte par les autorités pour protéger l’environnement et le tissu urbain de la ville.