« La liberté de la presse en RDC : appel à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des journalistes »

La liberté de la presse est un sujet central en République Démocratique du Congo (RDC), et la profession de journaliste n’est pas toujours facile à exercer dans des conditions respectueuses du travail et de la vie privée des journalistes. C’est dans ce contexte que le président du Syndicat National des Journalistes Congolais (SYJOC), Alain Muzi, a lancé un appel pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des journalistes.

Selon Alain Muzi, l’amélioration pourrait passer par la mise en place d’un contrat de travail respectant le code du travail congolais, ainsi qu’une restructuration du secteur des médias. Il a précisé également que des sanctions devraient être prononcées contre les médias ne respectant pas les normes de fonctionnement.

Pour jouer pleinement leur rôle d’acteurs de développement de la RDC, les médias doivent aussi recevoir des subventions de l’État pour leur permettre de fournir des informations de qualité, objectives et fiables.

Cette question est d’autant plus importante que le 3 mai 2023 a été l’occasion pour le pays de célébrer la Journée Internationale de la Liberté de la Presse sur le thème « Liberté d’expression face à la situation sécuritaire en RDC », avec la participation du Président Félix Antoine Tshisekedi.

Il est donc urgent que les autorités congolaises prennent des mesures pour permettre aux journalistes d’exercer leur profession dans des conditions respectueuses de la loi et de la déontologie journalistique, afin de garantir à la population une information libre et objective. Plus largement, une réorganisation du secteur des médias serait également bénéfique pour le développement du pays, qui gagnerait à posséder une presse responsable et efficace.