De la nourriture à prix abordable pour les militaires, policiers et leurs familles. C’est ce que met en place le Service national congolais pour pallier les difficultés face à la rareté de maïs dans différentes régions de la République Démocratique du Congo. En effet, cette denrée de première nécessité se négocie entre 75 000 et 100 000 francs congolais pour un sac de 25 kg, une extrême flambée des prix qui affecte particulièrement la région du Katanga.
Le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a récemment visité plusieurs camps militaires de Kinshasa pour s’assurer du bon fonctionnement des cantines de maïs. Il a constaté que toutes les cantines dans les camps de Tshatshi, Kokolo, Lufungula, Kabila, Ceta, et Badiadingi sont opérationnelles et que la vente se poursuit sans difficulté. Pour assurer un approvisionnement durable, le Service national a déclaré avoir des stocks suffisants jusqu’en juillet, date à laquelle de nouveaux approvisionnements se feront depuis la région productrice de Kaniama Kasese.
Mais la crise de rareté de maïs sur le territoire national n’épargne pas la région du Katanga, qui fait face à des prix exorbitants depuis plus d’un mois. Vital Kamerhe, Vice-premier ministre et ministre de l’économie nationale, s’est rendu notamment en Zambie et en Afrique du Sud pour trouver des solutions à cette crise. Il préconise la production locale pour répondre à la demande estimée à plus d’un million de tonnes.
Ces mesures permettent néanmoins de répondre aux besoins immédiats des militaires, policiers, et leurs familles, qui bénéficient de ces cantines à prix abordable.