La RDC dispose de nombreux potentiels et de ressources importantes pour son développement économique et social. Cependant, malgré ces atouts, le pays rencontre de nombreux défis. Dans cet article, nous allons explorer les facteurs qui entravent le développement de la RDC et présenter des pistes pour construire un avenir plus juste et plus prospère.
Inégalités économiques et politiques en RDC
La RDC est riche en minéraux comme le cuivre, l’or, le diamant, le cobalt, entre autres, mais a connu des années de conflits qui ont entravé son développement. Les inégalités économiques et politiques sont également très préoccupantes dans le pays.
D’une part, la distribution de la richesse en RDC est très inégale. Plus de 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté et n’a pas accès à l’électricité, à l’eau potable ou à une alimentation suffisante. D’autre part, une petite élite, souvent liée au pouvoir politique, contrôle une grande partie de l’économie et des richesses du pays.
Ces inégalités économiques et politiques se traduisent par un manque d’infrastructures, des conditions de travail difficiles, des tensions sociales, une faible productivité, un faible niveau d’éducation et une mauvaise perception des entreprises et des institutions publiques.
Maximiser les potentiels cachés de la RDC
Cependant, il y a des raisons d’espérer. La RDC dispose de nombreux potentiels que nous pouvons exploiter pour un développement économique et social durable.
La diversité économique, l’agriculture et la capacité industrielle sont des atouts importants pour le développement de la RDC. Il y a également un potentiel dans les secteurs du tourisme, de l’énergie solaire, de la technologie de l’information et de la communication (TIC) et de la construction.
Pour maximiser ces potentiels, nous devons investir dans l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat. Nous devons également renforcer les institutions publiques et promouvoir une économie inclusive, qui place les individus et les communautés au centre.
Appel à la réglementation de la profession de sage-femme en RDC
La mortalité maternelle et infantile est un autre défi majeur pour le développement de la RDC. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2015, le taux de mortalité maternelle était de 846 pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infantile était de 81 pour 1 000 naissances vivantes.
La profession de sage-femme peut aider à réduire cette mortalité maternelle et infantile. Cependant, elle n’est pas réglementée en RDC, ce qui crée de nombreux problèmes et risques pour les mères et les nouveau-nés.
Nous appelons donc les autorités de la RDC à réglementer la profession de sage-femme et à investir dans la formation des professionnels, pour améliorer la santé maternelle et infantile dans le pays.
Ensemble pour une RDC plus solidaire et prospère
En conclusion, maximiser les potentiels de la RDC nécessite une approche intégrée, qui comprend la réglementation de la profession de sage-femme, l’investissement dans l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat, et le renforcement des institutions publiques. Nous devons également promouvoir une économie inclusive qui place les individus et les communautés au centre.
En travaillant ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour la RDC, en réduisant les inégalités économiques et politiques, en améliorant la santé maternelle et infantile, et en maximisant les potentiels économiques et sociaux de notre cher pays.