Un appel à la réglementation de la pratique de la profession sage-femme a été lancé le 5 mai dernier à Kinshasa, à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme. L’objectif est de protéger les professionnels de la santé pendant l’exercice de leur fonction et de soutenir la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile dans le pays.
Le président de la Société congolaise des sages-femmes, Ambroska Kabeya, a souligné le rôle crucial des sages-femmes dans la prise en charge de la santé maternelle et infantile et la nécessité de protéger leur travail. Le responsable du ministère de la santé, Jean Bertin Epumbe, a confirmé l’engagement du gouvernement congolais à protéger les professionnels de santé avec l’aide de partenaires internationaux tels que le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).
En effet, le représentant adjoint de l’UNFPA en RDC a réitéré l’engagement de son organisation envers les sages-femmes dans le but de réduire les décès maternels et infantiles.
La réglementation de la profession de sage-femme est donc un enjeu de taille pour le gouvernement congolais, qui s’engage dans l’objectif de développement durable d’éradiquer les décès maternels et infantiles d’ici 2030. La communauté internationale apporte également son soutien en matière de formation, pour lutter contre la mortalité maternelle et offrir un accès universel à des soins de qualité en santé maternelle et infantile.
Cette prise de conscience démontre que l’accès à des soins de qualité est un défi majeur en RDC, où la prise en charge de la santé est encore inégale, mais où la communauté internationale est mobilisée pour un avenir plus juste et solidaire.