« Comment améliorer la qualité de la formation professionnelle pour lutter contre le chômage des jeunes diplômés en RD Congo »

L’amélioration de la qualité des programmes de formation professionnelle pour les jeunes est un enjeu crucial dans la lutte contre le taux de chômage persistant chez les jeunes diplômées en RD Congo. Les efforts déployés jusqu’à présent n’ont pas permis une formation professionnelle adaptée aux exigences du marché du travail.

Le ministère de la Formation Professionnelle et Métiers en RD Congo a fait de la formation professionnelle son fer de lance pour contribuer au développement du pays. Dans cet esprit, Madame le Ministre Antoinette Kipulu Kabenga a lancé un plan d’action ambitieux visant à faire de la formation professionnelle un levier de croissance pour la RD Congo.

Toutefois, malgré ces efforts, il reste encore beaucoup à faire. Selon les statistiques du ministère de la Formation Professionnelle et Métiers, le taux de chômage chez les jeunes a augmenté de 29,5 % à 31,4 % en 2021, dont 37,8 % pour les femmes. Ainsi, l’on peut constater que le chômage chez les jeunes reste un problème persistant.

Face à cette situation, il est nécessaire d’améliorer la qualité et l’accessibilité des programmes de formation professionnelle pour les jeunes Congolais. Pour ce faire, il est important de repenser les programmes de formation en fonction des exigences du marché de l’emploi, notamment en impliquant les entreprises et les employeurs dans la définition des compétences à acquérir.

L’enjeu est d’adapter la formation aux nouvelles technologies et enjeux du monde du travail. Cela permettra aux jeunes diplômés de bénéficier d’une formation qualifiante leur permettant de s’insérer rapidement dans le monde du travail. De plus, il est important de promouvoir l’apprentissage en alternance pour une meilleure mise en pratique des compétences acquises.

En conclusion, la formation professionnelle doit être une priorité pour permettre l’émergence de talents locaux et favoriser ainsi le développement économique de la RD Congo. Cela nécessite une transformation profonde des programmes de formation et l’implication des employeurs dans la définition des compétences à acquérir. Seule une formation qualifiante et accessible pour tous peut permettre de réduire le taux de chômage chez les jeunes diplômés en RD Congo.