Félix Antoine Tshisekedi 10 jours pour respecter sa parole et payer sa dette de campagne

Le président de la République va-t-il honorer sa promesse 

Sous un soleil de plomb dans un après-mdi avec une température de 30 degrés, le président avait convoqué la presse, les diplomates, son équipe et le peuple pour présenter son plan d’urgence sur 100 jours

Plusieurs personnes ont salué, cet exercice sans précédent dont le président c’est livrer d’autres par contre n’aurait pas apprécié la bronca des militants en masse qui visait certaines autorités du régime Kabila avec des cris, des chansons dont l’intervention de l’intrépide Jean-Marc Kabund et Augustin n’ont pu rien changé. 

Parmi la litanie des promesses et les interventions des directeurs des agences et sociétés étatiques, une promesse a attiré notre attention parce qu’elle porte une réaffirmation d’une promesse de campagne et elle y ajoute un délai mesurable que nous pouvons suivre avec l’équipe Fatshimetrie 

Félix Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo “dans les dix jours, je vais prendre une mesure de grâce présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques ayant été condamnés par des décisions coulées en force de choses jugées.”, a déclaré le président de la République.

Les prisonniers d’opinions, il y en a beaucoup en république démocratique du Congo, juste une divergence de points de vue était une raison suffisante pour que vous retrouviez avec un dossier parallèle et un procès sur le dos qui sera expédié plus rapidement qu’une lettre d’amour et dans un tour de passe-passe grotesque vous vous retrouvez dans la prison de makala en train de tester un nouveau régime alimentaire.

La liberté d’opinion, S. E. Félix Antoine Tshisekedi porte cela tellement à cœur qu’il en a fait un cheval de bataille et qu’il a fait savoir à tous que sous son règne, il n’y aurait pas de prisonnier d’opinion.

Il avait promis à son temps de libérer les prisonniers d’opinion mais il sied de noter que jusqu’à ce vendredi 8 mars 2019 à midi, la mesure de grâce présidentielle n’est pas encore tombée, toutefois il lui reste plus de 4 jours (mercredi 12 mardi à 23h59) pour non seulement respecter sa parole mais aussi sa promesse de campagne.

Les espoirs sont gargantuesques sur le nouveau président de la République, d’autant plus que les geôliers de ses prisonniers sont parmi les partenaires d’alternance pacifique chèrement acquise,  
C’est exactement à cause de cela question de « Respectera » et « ne respectera pas » reste marqué au fer rouge dans la tête de plusieurs citoyens congolais.

Et pour terminer, laissez-nous emprunter le discours de Robert Badinter à l’Assemblée sur l’abolition de la peine de mort, le 17 septembre 1981 et le réécrire en ces termes : « Cher président, demain grâce à vous la justice congolaise ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, dans les cachots horribles des prisons congolaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées et nos espoirs se portent sur vous »